Si de nombreuses créatrices d'entreprise revendiquent leur double casquette de maman et d'entrepreneur en se regroupant dans des associations de mompreneurs, d'autres refusent cette appellation.
C'est notamment de cas d'Anaïk Lefebvre, ancienne du marketing, reconvertie dans la création de vêtements, interviewée par "Nord-Eclair": "Ne l'appelez pas mam-preneur, elle déteste. Anaïk, 37 ans, maman de trois enfants, refuse qu'on lui colle cette étiquette". (plus de d'infos: http://www.nordeclair.fr/Locales/Villeneuve-d-Ascq/2011/08/30/anaik-lefebvre-une-creatrice-a-suivre.shtml)
C'est aussi l'avis de Brigitte Grésy, auteure d’un rapport sur la parentalité en entreprise, qui déclare dans "Marie-Claire": «L’étiquette “mompreneur” est suspecte. Le mot sous-entend qu’une femme crée une entreprise d’abord parce qu’elle a des enfants. Que c’est une activité d’appoint, un petit boulot à la maison. Est-ce qu’on parle de “dadpreneurs” pour désigner les pères qui créent une entreprise, même s’ils travaillent chez eux? Non, bien sûr. Le terme “mompreneur” assigne la créatrice d’entreprise à sa fonction de mère, il la ghettoïse.» (Pour en savoir plus : Mompreneurs : obligées de réussir ! - Marie Claire)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire